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    • Aliaé
      • 7 mars
      • 5 min de lecture

    Lire en VF*

    Version actualisée du 7 mars 2022


    A l’occasion du Quart d’heure de lecture national proposé par le Centre National du Libre le jeudi 10 mars 2022 (#10marsjelis), je complète mes recommandations de livres francophones à lire en français (voir NOUVELLE RECO !) …Pour participer à l'atelier que j'animerai ce jour-là, inscris-toi ici.


    Quel plaisir de répondre à la question d’Amparo qui me demande une recommandation de livre en français. Cela mêle mes deux amours, la langue française et les livres !


    Lire en langue étrangère, c’est un excellent moyen de s’immerger dans la langue et la culture…en plus d’être un moment de plaisir, essentiel pour apprendre et mémoriser ! Je développe ma réflexion et mes conseils dans l’épisode 5 du podcast.


    Donc voilà comme promis, mes recommandations de « prof-libraire » (une profession à inventer ?), classées par genre. Je commence par les 3 genres dont je parle dans l’épisode…et puis je m’emballe et je continue avec d’autres livres que j’ai adorés, dévorés ou décortiqués !


    - Policier (« polar ») :


    Toute la série des Adamsberg de l’autrice Fred VARGAS ; son écriture et ses personnages sont tellement bien travaillés qu’on dit qu’elle a inventé le style « rompol » - roman policier).

    Mon préféré : Sous les vents de Neptune (oui…j’avoue…c’est aussi parce qu’il y a une réflexion sur la langue et la culture francophone, portée par des dialogues truculents du commissaire Adamsberg avec ses homologues québécois !).


    - Jeunesse :


    Tobie Lolness de Timothée de FOMBELLE – pas besoin d’être adolescent·e pour lire ce roman écologique de l’infiniment petit qui nous remet à notre place…!



    - Bande Dessinée (« BD ») :


    Culottées de Pénélope BAGIEU – parfait pour découvrir les histoires de femmes « culottées », un terme qui ici signifie « audacieuses » car elles se sont battues pour une cause et/ou pour mener la vie qu’elles voulaient, comme elles le voulaient. Excellent pour appréhender et apprendre le vocabulaire des émotions grâce à ses portraits extrêmement bien dessinés !



    - Grand classique :


    Au bonheur des Dames d’Emile ZOLA – pour s’immerger dans le Paris de la 2ème moitié du XIXème siècle, en transformation profonde (et brutale !) qui a conduit au Paris actuel, ses grands magasins, ses boulevards, ses immeubles Haussmaniens… Attention, il faut « s’accrocher » un peu pour les descriptions, très belles mais assez techniques !



    - Autobiographie :


    Marx et la poupée de Myriam MADJIDI – un livre témoignage sur l’exil avec une superbe réflexion sur le rapport au français comme « langue d’adoption ».


    NOUVELLE RECO !


    Les mémoires de Simone de Beauvoir permettent de revisiter l’histoire de France, de l’entre-deux-guerres à la Guerre d’Algérie (Tout compte fait, le denier tome s’arrête après mais je ne l’ai pas encore terminé, alors, chut ! ne me dis pas comment ça finit ;-)). L’écrivaine-philosophe réussit à raconter la France au jour le jour et on est attrapé·e dans son histoire comme s’il ne s’agissait pas de l’Histoire, révolue et inchangeable. Un versant de l’Histoire de France qu’on ne nous apprend pas à l’école et qui fait réfléchir sur la manière dont une société évolue. (Petite cerise « people » sur le gâteau, on y croise de nombreux noms de personnalités françaises connues, à commencer par Sartre bien entendu…). Bref, si tu veux apprendre l’histoire de France et comprendre la France d’aujourd’hui, lis Simone de Beauvoir.

    Dans l'ordre chronologique, 4 livres : Mémoires d'une jeune fille rangée, La force de l'âge, La force des choses, Tout compte fait.



    - Roman contemporain :


    La septième fonction du langage de Laurent BINET – encore un livre dont un des personnages est la langue française ! A la frontière avec le genre policier, mais aussi philosophique, en tous cas…très drôle !


    - Science-fiction ("SF") / Fantaisie :


    Etonnement, je n’ai jamais lu de romans francophones dans cette catégorie, donc je n’ai pas de recommandation sauf une envie de lecture que je me suis soigneusement notée et que je partage : Un long voyage de Claire DUVIVIER.

    Face à ce constat…J’ai rattrapé mon retard et mes lacunes ! J’ai lu le roman de Claire Duvivier, comparé aux superbes sagas de Robin Hobb (une autrice malheureusement non-francophone !)…et je ne l’ai pas vraiment trouvé à la hauteur de la comparaison. Cependant, c’est un livre captivant qu’on avale ! Bien écrit et très accessible pour des lecteurs et lectrices non-francophones.


    NOUVELLE RECO !


    Je veux surtout partager ma grande découverte de ces derniers mois : Elisabeth Vonarburg ! Française vivant au Québec, elle est surnommée la « Grande Dame de la science-fiction québécoise » (et je ne sais pas comment je suis passée à côté !).


    Parmi ses œuvres, je recommande chaudement Chronique du Pays des Mères, un roman de science-fiction/anticipation qui nous tend un miroir féminisé pour réfléchir à une société post-déclin. L’héroïne Lisbeï nous entraîne dans sa quête de vérité, et nous plonge dans une réflexion sur l’Histoire et celles/ceux qui l’écrivent. Elisabeth Vonarburg en profite pour jouer avec la langue française pour mieux nous faire percevoir les rapports de force entre les genres et a créé, selon moi, un véritable laboratoire d’expérimentation de langage inclusif.



    - Essai :


    Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona CHOLET – pour revisiter l’histoire des « sorcières » et réfléchir à la place des femmes dans notre société.



    - Récit de voyage :


    L’usage du monde de Nicolas BOUVIER – un Suisse francophone en quête de liberté, avide de découvertes à une époque, les années 50, où les frontières sont presque hermétiques…mais pas les personnes qu’il rencontre ! (Avec les magnifiques illustrations de Thierry Vernet, son accolyte dans ce voyage)




    Ces livres sont accessibles plutôt à partir d’un niveau intermédiaire-avancé.


    Je laisse donc ici, comme promis, le lien vers le site internet de la collection qui s’adresse à un public non-francophone : Mondes en VF (Editions DIDIER). Les livres sont fléchés par niveaux (à partir de A1), pour permettre de lire en français. Les auteurs et autrices francophones adaptent leur écriture pour être compréhensible et accessible même à des niveaux débutants. Le plus, la version audio gratuite qui permet d’écouter le livre lu, pour travailler sa compréhension orale et sa prononciation !


    Et si vous voulez plus d'idées, vous pouvez retrouver les recommandations de ma collègue Anne de Parlez-vous French ? sur son site!


    Pour écouter mon podcast, c'est par ici : Episode 5 !

    NB : Si je vous ai donné envie de lire ces livres, vous pouvez certainement les retrouver dans votre bibliothèque municipale car ils ne sont pas spécialement récents. Et si vous voulez en acheter, pensez à aller dans votre librairie de quartier ! Pour moi, c’est très important de soutenir le travail des libraires indépendant·es qui, en plus des livres proposés, nous offrent un moment d’échange et de plaisir.

    Et si vous n’avez pas de librairie proche de chez vous, vous pouvez trouver votre bonheur sur des sites spécialisés :

    - En France: le site des librairies indépendantes agrège les catalogues des librairies indépendantes partout en France ; le site de Recyclivre permet de trouver des livres d’occasion (cette entreprise reverse une partie des ventes à des associations de solidarité).


    *VF = Version Française. Les Français·es adorent parler avec des sigles, donc ça vaut la peine de réviser régulièrement son alphabet ;-)

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    • Dans la tête d'Aliaé
    397 vues4 commentaires
    • Aliaé
      • 19 nov. 2021
      • 2 min de lecture

    Moi-même en français... mais c'est qui "moi" ?


    gif

    A l’occasion de la transformation de mon podcast, de « Allô Aliaé » à « Moi-même en français », je me suis dit qu’il était temps de te révéler qui je suis quand je suis vraiment « moi-même » … Voilà…quand je connecte ma webcam pour commencer mon cours, je me transforme en… Wonder Aliaé ! Wonder Woman, avec son lasso, elle fait dire la vérité, moi je fais parler français, pas mal comme super-pouvoir non ?!

    Et toi, qui es-tu ? Es-tu la même personne en français que dans ta langue maternelle ? Te sens-tu « toi » quand tu vis en français ? Es-tu capable de faire ce que tu veux, d’être qui tu veux dans cette langue d’adoption ? Être qui tu veux en français, ça ne veut pas nécessairement dire que tu es une réplique, une copie, de toi-même en anglais, en espagnol, en bahasa… mais ça veut dire que tu te sens suffisamment à l’aise pour te sentir libre de faire ce qui te plaît, même si tu ne maîtrises pas totalement la langue française.

    Le chemin pour être « toi-même en français » n’est ni évident, ni facile. Il n’y a pas de super-pouvoir ni de lasso pour te transformer, mais à la base, il y a TOI : tes envies, tes choix, ta motivation, ton énergie…

    Et puis souvent, il y a des rencontres, des personnes, qui peuvent te donner un coup de pouce, t’aider à te poser les bonnes questions, à y répondre. C’est ce que j’ai fait quand j’ai créé Allô Aliaé il y a un an : répondre à tes questions sur la langue et la culture françaises. Et récemment, j’ai eu envie de te donner plus : te permettre de rencontrer des personnes qui sont devenues elles-mêmes en français, d’écouter leurs parcours, leurs conseils et ceux d’expert·es.

    Pour réfléchir à ton apprentissage et ta pratique de la langue française. Pour t’approprier cette langue d’adoption. Pour être et devenir toi, même si le français n’est pas ta langue maternelle.

    Alors, aujourd’hui, je te présente le nouvel épisode de Moi-même en français :

    Avoir un B2 en français, ça veut dire quoi ?

    Dans cet épisode, Clara te raconte son DELF B2 : sa motivation, sa préparation et ce qu’il représente pour elle dans son chemin pour être et devenir elle-même en français.


    Et comme promis, voici la référence de la série qu’elle recommande : Dix pour cent.


    N’hésite pas à partager tes propres réflexions et conseils en commentaires !

    Et bien sûr, tu peux toujours poser tes questions à Allô Aliaé : envoie-moi ton audio par WhatsApp ou à allo[at]aliae.fr !

    A toi de jouer !

    • Dans la tête d'Aliaé
    54 vues0 commentaire
    • Aliaé
      • 10 mars 2021
      • 3 min de lecture

    Le français n'est pas un animal sauvage...on peut l'adopter !


    Aujourd’hui j’ai écouté un nouveau podcast monté par une collègue, Solène Vouland de Frenchalist, un site spécialiste de préparation aux examens. Ça s’appelle « Francophone d’adoption ». Quand Solène m’en a parlé la première fois, j’ai tout de suite accroché avec le nom… En français, on parle souvent de « pays d’adoption » ou « ville d’adoption » pour exprimer son attachement pour un lieu par exemple, sans qu’on en soit originaire. Pour moi, Valencia en Espagne, c’est ma ville d’adoption, un lieu où je me sens bien, accueillie et que j’adopte comme « ma » ville même si je ne « viens » pas d’ici.

    Alors quand j’entends cette expression « Francophone d’adoption », je me dis qu’une personne non-francophone à la base, peut adopter cette langue qui n’est pas sa langue maternelle comme elle aurait adopté un lieu où elle se sentirait bien, à l’aise, « a gusto » comme disent les Espagnol·es… Quelle richesse !

    Le premier épisode du podcast est une pépite d’enseignements pour toute personne qui apprend une langue. Déjà, parce qu’il y a beaucoup de recommandations (podcasts, chaînes youtube etc.) qui ont aidé Audrey tout au long de son apprentissage du français. Ensuite, parce que c’est réellement fascinant d’écouter cette « francophone d’adoption des Etats-Unis » : malgré quelques erreurs grammaticales propres à sa langue maternelle (qui ne gênent absolument pas la compréhension !), on sent qu’elle a effectivement adopté la « musique » du français, son rythme, ses petits mots « béquille » (« ‘fin », « ouais »… !), et avec une richesse de vocabulaire qui nous permet de suivre parfaitement sa pensée…

    Au passage, elle nous explique qu’elle est venue en France et a appris le français, ni par passion ni par rêve. Elle a atterri en France simplement parce que les conditions étaient plus favorables pour vivre une expérience immersive (être jeune fille au pair) en France qu’en Allemagne ou aux Pays-Bas ! Et là « ça fait tilt* » dans mon esprit de formatrice.

    Je vois beaucoup de personnes qui apprennent le français par obligation « Je vis en France, je dois apprendre le français. POINT. » (d’ailleurs Audrey est plutôt d’accord pour dire que c’est important pour s’intégrer !). Et c’est certainement vrai, on n’a pas toujours choisi de s’installer dans un pays francophone...Une rencontre amoureuse, une crise économique dans son pays d’origine, une opportunité de travail pour son conjoint qu’on finit par « suivre » sans avoir réellement choisi son expatriation…il peut y avoir beaucoup de raisons qui nous « poussent » à apprendre la langue du pays où on réside. L’important c’est de passer de « l’obligation à apprendre » au « choix » conscient et personnel. Le choix, c’est le moment où je travaille réellement sur mon objectif personnel et mes leviers de motivation. C’est le moment où je deviens actrice de mon apprentissage et que je vais pouvoir progresser, avec plaisir et confiance. Audrey n’avait pas choisi le français à l’origine mais elle l’a adopté et le parle excellemment aujourd’hui !

    Alors merci à Audrey et Solène pour cette belle leçon !



    * « ça fait tilt »…une expression très idiomatique qui évoque la petite ampoule qui s’allume au-dessus de notre tête, comme dans une BD, quand on comprend quelque chose et/ou qu’on a une idée « lumineuse » ;-)

    • Dans la tête d'Aliaé
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    Alice Mansaud - NIF ESY9164357K

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